Les carrières de Wilner BIEN-AIMÉ: portrait d’un homme d’affaires caché

1968

SOREL-TRACY (MÉDIAMOSAÏQUE) – Quid du profil de Wilner Bien-Aimé, le huitième employeur de la région Sorel-Tracy qui avait fait son entrée au 3e Top 20 de la Diversité? Nous lui avons posé récemment la question et il a pris le soin de faire un flashback sur son parcours d’homme d’affaires québécois venu d’Haïti, comme dirait l’ingénieur Samuel Pierre! En des termes que voici, il répond à notre question.

LES CARRIÈRES DE WILNER BIEN-AIMÉ – portrait d’un homme d’affaires caché

          Wilner Bien-Aimé est né à Thomazeau, Haïti d’une famille composée de 90% de commerçants et d’hommes d’affaires.

          Ses quatre frères et sœurs ont tous démissionné de leurs postes de fonctionnaires pour se lancer en affaires pour des raisons dont ils n’ont jamais parlées entre eux.

          Wilner Bien-Aimé a suivi le même parcours sans l’avoir planifié et en savoir pourquoi.

          À l’École, dès son 1er cycle secondaire jusqu’en Philosophie, il dispense des cours privés à certains élèves durant ses vacances d’été.

          Très jeune, il engage ses copains à la plantation de maïs durant l’été dans une des terres de ses parents. Et sans le moindre effort physique supplémentaire, il vend ses produits aux commerçants qui font, eux-mêmes, la récolte et se débarrasser des résidus.

          Il termine sa philosophie en même temps que son diplôme d’École Normale d’instituteurs.

          Dès la fin de ces études, il enseigne dans 2 écoles différentes et s’inscrit à l’École de Droit. Il a aussi ouvert le 1er dry cleaning (nettoyeur) de Miragoâne, Haïti.

          Il entre au Canada l’année suivante et commence immédiatement à enseigner la chimie dans une école secondaire à Montréal tout en poursuivant ses études universitaires.

          L’année suivante, l’Immigration lui a ralenti son ascension mais la Commission d’appel a rejeté cette ordonnance de départ et l’autorise à travailler légalement au Canada.

          Encouragé par ce jugement, il accepte un contrat de professeur de chimie dans une école secondaire à Sept îles. À sa 2e année dans cette école, il est aussi nommé chef de groupe avec mission de coordonner le travail d’une quarantaine d’enseignants.

          En 1971, il rentre à Montréal pour enseigner la chimie dans une prestigieuse école privée tout en poursuivant ses études universitaires.

          En 1972, il achète sa 1ère maison à Longueuil et se marie.

          En 1973, une banque accepte de lui prêter cinq milles dollars pour acheter son 1er bloc d’appartements de 6 logements à Longueuil et depuis, il accumule plus de deux jobs en même temps.

          En 1974, il termine son bac universitaire et entame ses études de Maîtrise à demi temps tout en enseignant à temps plein et s’occupe de l’administration et la maintenance de son bloc d’appartement.

          En 1976, il anime une émission scolaire à télé câble Vidéotron, obtient son diplôme de Maîtrise en Éducation et fait du bénévolat à la ‘’Maison internationale de la rive sud’’ qu’il avait participé à créer.

          En 1977, il accepte un contrat de l’Université du Québec de Chicoutimi comme professeur aux enseignants en fonction et achète son 2e bloc de 8 logements à Longueuil.

          En 1979, il vend sa 1ère maison, achète un terrain sur le mont-Bruno, fait construire sa 2e maison et emménage sa famille à St-Bruno de Montarville.

          En 1980, Il achète son 3e bloc de 16 logements à Longueuil et le revend avant de passer chez le notaire pour enregistrer un profit substantiel.

          En 1981, son livre-cahier « La chimie par objectif opérationnel » est publié par la prestigieuse maison d’Édition Guérin qui en a vendu des milliers de copies par année durant les 10 premières années de sa publication.

          En 1982, il fait l’acquisition d’un CHSLD à Sorel-Tracy et assume la direction générale. Sa femme y prend la direction des soins infirmiers. Une quarantaine d’employés syndiqués CSN travaillaient dans cet établissement.

          En 1983, il fait partie des chargés de cours de l’Université de Montréal et milite comme membres actif dans plusieurs organismes tant professionnels que communautaires.

          En 1985, Il laisse l’enseignement et commence ses études doctorales qu’il abandonnera  plus tard. Il préfère acheter une résidence pour personnes âgées de 16 lits dans la ville de Richelieu. Il a aussi acquis dans la même année son 4e bloc de 6 logements et un quadruplex à Sorel-Tracy.

          En 1986-1987, Il procède à la réorganisation générale de son entreprise, ferme temporairement certaines opérations, faire des rénovations fonctionnelles, changer la clientèle, engager de nouveau personnel et procéder à leur réouverture en grande pompe.

          En 1988, il entreprend la construction de l’édifice actuel de Résidence Sorel-Tracy avant la traditionnelle pelletée de terre de la ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Mme Thérèse Lavoie Roux. Sollicité par un parti politique pour faire de la politique active, il dit non merci.

          En 1989, Il procède à l’inauguration du CHSLD le plus moderne de Sorel-Tracy métropolitain avec Mme Thérèse Lavoie Roux, d’autres ministres et diverses hautes personnalités invitées. Par cette construction, il double sa capacité de lits et son personnel passe de 40 à 106 employés avec 3 syndicats dont la FIIQ et la CSN.

          De 1990 à 1994, il est président de la table sous régionale de Sorel-Tracy et fait la manchette dans diverses médias publiques tant dans les journaux, radios et télévisions. Il a aussi fait l’acquisition de 4 condos à Longueuil dont un à usages commerciaux.

          De 1996 2009, il sort son livre autobiographique « Peut-on devenir Québécois?, donne plusieurs conférences et entrevues à la radio et télévision locales, obtient plusieurs titres honorifiques et continue à faire l’acquisition de plusieurs autres biens immobiliers en Guadeloupe, à Verchères et en Floride. Il convertit aussi son grand terrain de Richelieu en 3 lotissements qu’il a revendus séparément.

          En 2015, il est un des lauréats de la 3e cuvée du top 20 de la diversité au Québec. Rendant ainsi hommage aux grands bâtisseurs de cette belle Province, cet honneur est annuellement décerné par Média Mosaïque Montréal, la seule et prestigieuse Agence de presse de la Diversité au Québec lors de son grand gala.  

Wilner Bien-Aimé est un grand travailleur, qui n’a jamais eu peur de brasser les affaires. Le pack immobilier est sa cible préférée en achetant et en revendant au bon moment. Il est aussi président actionnaire de plusieurs compagnies dont sa Fondation. Cependant, il n’a pas toujours eu la vie facile. Ce qui a fait de lui un grand batailleur. Il doit ses succès à sa foi en Dieu, à ses parents, à sa bonne santé physique et mentale, à son bon jugement et à son manque de confiance en lui.

Par ce portrait, je voulais mettre en exigu le côté homme d’affaires qui se cache en moi. Caché par ma culture judéo chrétienne et le succès de mon autre carrière professionnelle en Éducation et en Santé. Mes 3 filles sans exclure la majorité de mes neveux et nièces ont aussi suivi le même parcours sans en avoir pris le temps d’en discuter entre nous et surtout sans en savoir le pourquoi.

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