Une tentative d’assassinat assombrit la victoire péquiste

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MONTRÉAL – À peine élue, la nouvelle première-ministre du Québec a échappé bel à un attentat qui a fait malgré tout un mort et deux blessés. Au Métropolis où Pauline Marois prononçait le discours de sa victoire, un individu armé a tiré à bout portant sur deux personnes et mis le feu à l’arrière de l’édifice.

Maîtrisé rapidement par les forces de l’ordre, le suspect de 62 ans dont on ignore les motivations, a toutefois lâché: « les Anglais se réveillent » avant de se faire montrer la porte d’une auto du service de police de la ville de Montréal (SPVM).

Moment d’émotions intenses à la fois pour les millions de téléspectateurs québécois qui regardaient l’événement à la maison. Il va sans dire pour les sympathisants qui étaient venus savourer la victoire du Parti québécois, écarté des hautes sphères du pouvoir politique pendant près de dix années.

Conjointement avec l’Unité des crimes majeurs du SPVM, la Sûreté du Québec annonce l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet attentat. En conférence de presse tôt ce mercredi, les autorités policières n’étaient pas en mesure de dire si le suspect avait agi seul ou si des complices l’avaient aidé dans sa triste besogne.

 

 

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PHOTOTHÈQUE MÉDIAMOSAÏQUE (Les policiers de la Sûreté du Québec en train d’évacuer la nouvelle première-ministre élue du Québec, Pauline Marois, de la scène du Métropolis)