Quid du rêve algérien au Québec et dans la communauté maghrébine?

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MONTRÉAL – Les Algériens sont plus que déterminés à imprimer leur marque. Au Québec, ils rêvent d’être, ni plus ni moins, les dépositaires d’une « relève maghrébine innovante ». Le gala annuel de la Fondation Club Avenir devient la vitrine par le biais de laquelle ils exposent toute la crème de leurs talents de même que l’ampleur de leur contribution à l’enrichissement de la société québécoise.

 

Implication visible de la jeunesse

Environ 400 personnes ont assisté à cet événement conçu par la Fondation pour laquelle les jeunes de la communauté font figure de priorité. L’appui de ceux-ci a eu un impact sur la réussite de cette soirée aux accents méditerranéens qui a fait salle comble le 5 novembre dernier à l’amphithéâtre du Gesù, comme l’a constaté sur place un journaliste de l’Agence de presse Médiamosaïque. 

La directrice générale de cet organisme philanthropique, Sara Nacer et Lydia Halimi, la  présidente du comité jeunesse de ladite Fondation, révèlent que le Club peut désormais s’enorgueillir d’avoir un taux de pénétration assez élevé auprès des jeunes. Une telle relation, de préciser Lydia, facilite une meilleure prise en charge de la relève et permet à l’organisme d’avoir des ressources humaines à sa portée.

 

8e édition: lauréats et invités de marque

En présence des invités de circonstance, dont le sénateur Marcel Prud’homme, le député de Bourassa Denis Coderre, la vice-présidente de l’Assemblée nationale Fatima Houda-Pépin,  le président du conseil d’administration de Dessau International Jean-Denis Bélisle, le vice-président principal, Développement des affaires, Afrique du Nord et Moyen-Orient chez SNC-Lavalin, Kebir Ratnani, bref tout y était pour confirmer la tendance d’un leadership en pleine ascension.

Au palmarès de l’année: « La Palme d’or » a été remportée par Mourad Mahamli. Samir Ayachi, de son côté, a mis la main sur « Le Grand Prix Jeune Potentiel ». Le « Prix spécial de l’Excellence de l’entrepreneuriat au féminin » revient cette année à Zakia Benouaret tandis que  la « Reconnaissance d’une personnalité exceptionnelle » a été offerte au sénateur Marcel Prud’homme. Quant au prix « Reconnaissance d’une réussite professionnelle hors du commun », il a été ravi par les profs Boufeldja Benabdallah et Karim Benyekhlef.

Dans la même veine, le trophée « Reconnaissance d’une contribution artistique hors du commun » va cette année à Tacfarinas Kichou. Le jeune Mahdi Zeghir s’est vu mériter la distinction « Reconnaissance d’une contribution sportive hors du commun », alors qu’Aicha Guendafa a obtenu la « Reconnaissance d’un service communautaire hors du commun ».

Stressées au début, en raison de la lourdeur de la charge de travail qui les attendait, les deux organisatrices respirent et retrouvent leur sourire en marge de la cérémonie. Selon la DG de l’organisme, le cachet particulier de la soirée réside dans le fait qu’ « on a réussi à concocter un programme de tonnerre en célébrant simultanément l’excellence de la communauté et en savourant de la bonne musique ».

 

La Fondation et la diversité maghrébine

Fondée en 2002, dans le but de promouvoir l’excellence de la communauté algérienne, vu que les initiateurs sont tous issus de ladite communauté, la Fondation Club Avenir, étend ses activités de plus en plus vers l’ensemble des Africains du Nord établis dans la métropole québécoise, ont déclaré Sara Nacer et Lydia Halimi lors de cette entrevue que leur a accordée l’Agence de presse Médiamosaïque.

« Nous mettons de l’avant la diversité et on encourage toutes les communautés à prendre leur place. C’est pour ça que bon nombre des artistes qui performent dans nos soirées ne sont pas nécessairement Algériens. Dans notre équipe, on en dénombre des Tunisiens, des Marocains, etc. On avance de plus en plus vers un concept maghrébin », a en croire Lydia qui met déjà le cap pour l’année prochaine.

 

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PHOTOTHÈQUE MÉDIAMOSAÏQUE (En haut, à gauche, Lidia Lémi, la  présidente du comité jeunesse de la Fondation Club Avenir,; à droite, la directrice générale de l’organisme philanthropique, Sara Nacer. En bas, une vue partielle de l’assistance)