Place Benoît savoure son «Prix de la cohésion interculturelle» (CENTRE BON COURAGE)

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Dans Saint-Laurent, tout le monde semble être fier des accomplissements du Centre communautaire Bon Courage. Le maire de l’arrondissement et la députée et ministre provinciale (PLQ), dont le comté de l’Acadie bénéficie également des services du CCBC, qui figurent parmi les personnalités ayant partagé un tel sentiment, le sont davantage aujourd’hui.

Alan De Sousa et Christine St-Pierre étaient inscrits aux premières loges à Place Benoît, au siège social du centre, où l’on commémorait le 19 novembre dernier le «prix de la cohésion interculturelle» remporté récemment par le CCBC dans le cadre du concours organisé par le Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec (ROCAJQ).

 

Des décideurs témoignent

Au micro de l’Agence de presse MÉDIAMOSAÏQUE, la ministre libérale a insisté sur la «cohésion interculturelle» dont le Centre Bon Courage a su faire montre. Mme St-Pierre salue le rôle joué par le CCBC notamment dans l’aide aux devoirs. La ministre de la Culture et des Communications, qui affirme avoir côtoyé l’organisme bien avant qu’elle soit députée, «souhaite qu’il continue à briser l’isolement auquel font face bon nombre de personnes dans le milieu communautaire.»

Cette reconnaissance obtenue par le Centre Bon Courage «démontre que la cohésion interculturelle ne vient pas uniquement de la mairie de l’arrondissement de Saint-Laurent. Cela sort également de la base, cela vient de tous le citoyens et je suis très fier», s’est félicité le maire Alan De Sousa qui affirme lui aussi avoir participé au lancement du CCBC.

De Sousa affirme que Saint-Laurent a toujours oeuvré pour que la cohésion interculturelle soit une priorité au sein de l’arrondissement. «Cela a toujours été un leitmotiv, ça fait partie de notre ADN ici à Saint-Laurent, ça fait partie de nos politiques et le prix obtenu aujurd’hui par le Centre Bon Courage témoigne des résultats», s’est-il vanté à nos micros.

 

Le moral du CA du CCBC réconforté

La présidente du CBCC dit, de son côté, éprouver un sentiment de fierté du fait que les efforts de son staff aient été reconnus par les décideurs, par ses pairs et par la communauté desservie. Sa joie l’est d’autant plus en jetant un oeil dans l’assistance du jour au sein de laquelle elle a pu identifier autant de francophones, d’anglophones que de personnes issues de différentes communautés.

Même réaction de la part du directeur du CBCC. «Ce public qui sourit aujourd’hui prouve que l’impact du prix qu’on a obtenu rejaillit au-delà de la quinzaine de membres de notre équipe, de nos bénévoles et de nos partenaires», a commenté Mame Moussa Sy qui révèle que la demande explose pour son organisme qui doit répondre aux besoins pressants d’une forte clientèle immigrante.

Selon M. Sy, «on fait beaucoup avec très peu dans le milieu communautaire et le fait de récompenser les efforts déployés nous fait beaucoup de bien». Il planche déjà sur la commémoration des vigt (20) ans du CCBC qui doit se battre encore pour garder sa survie même si, a-t-il déploré, la pertinence de notre existence est reconnue de tous.

Les responsables du Centre communautaire Bon Courage (CCBC) informent par ailleurs que «le prix de la cohésion interculturelle» du ROCAJQ leur a été attribué selon une analyse rigoureuse des forces qui les distinguent des autres. «Chaque prix étant unique, nous sommes donc les seuls récipiendaires au Québec», ont-ils précisé.

 

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