À en croire les Nations-Unies, plus de 5000 femmes et filles sont tuées chaque année à travers le monde par leurs proches. Ceux-ci commettent à ce moment ce qu’il convient d’appeler dans ces pays des « crimes d’honneur ».
En effet, dans certaines cultures, pour rétablir la réputation de la famille, un membre de celle-ci peut aller jusqu’à tuer une proche tout simplement parce que cette dernière aurait eu des relations sexuelles hors-mariage ou illicites. Le crime peut être également la solution au cas où une jeune fille refuserait de se marier à l’homme que lui dicteraient ses parents.
De pareilles pratiques sont monnaie courante au Moyen-Orient, au Proche-Orient, en Asie ou en Afrique, comme le rapporte ce reportage de Radio France Internationale (RFI) relayé par l’Agence de presse «Média Mosaïque». Pour restaurer le prestige de la famille, les coutumes ou les pratiques ancestrales veulent que cela se fasse dans le sang.
Cependant, depuis quelque temps, on recense également des «crimes d’honneur» en Occident, notamment en Europe, dans certaines communautés immigrées, selon ce qu’a affirmé un spécialiste interrogé dans le cadre de cette enquête de RFI.
Plusieurs raisons peuvent motiver ce genre d’assassinats, a-t-on signalé dans ce compte-rendu radiophonique. Il peut s’agir d’un viol ou d’un acte aussi banal d’être surprise en train de converser avec un homme, avions-nous appris.
Toutefois, pour un reponsable d’Amnistie Internationale estime que «la violence de ces crimes est inexcusable». On n’y voit, non plus, un diktat de l’Islam qui donne une entière liberté aux femmes, au même titre que les hommes. Cependant, la pratique de cette religion peut varier d’un pays à un autre, a-t-on admis.
Cliquez en-dessous sur le reportage!
(Photo) CGT
MEDIAMOSAIQUE.COM- Articles reliés
Le «coûteau sur le clitoris» des filles à Montréal?