Vivement éprouvés par le séisme qui a frappé une partie de leur pays d’origine, les Québécois d’origine chilienne retiennent leur souffle et se mobilisent en attendant toutefois le mot d’ordre du gouvernement chilien pour pouvoir intervenir.
La communauté en mode attente
«Un numéro de compte a été ouvert pour amasser des fonds, cependant, les Chiliens de Montréal, de concert avec les principaux organismes de la communauté, incluant le consulat du Chili, veulent d’abord savoir comment canaliser leur contribution», a déclaré en entrevue à l’Agence de presse «Média Mosaïque, Nelson Ojeda, le président de l’Association des Chiliens du Québec.
M.Ojeda justifie cette attitude, parce que, a-t-il argumenté, «le gouvernement, qui avait refusé l’aide internationale, a finalement accepté d’en recevoir dans domaines bien spécifiques, alors, nous les Chiliens du Québec, nous voulons également savoir comment faire et quels sont les besoins? Alors, il nous faut des précisions pour savoir comment déterminer notre rôle».
Dans l’intervalle, le numéro un de l’Association des chiliens du Québec informe qu’«une cellule d’urgence vient d’être créée avec l’approbation des leaders de la communauté chilienne y compris le Consulat. On attend la liste des priorités qui sera adoptée par le gouvernement chilien à travers le Bureau national des urgences».
Bilan du séisme
À Montréal, «la communauté qui, dans un premier temps, était très inquiète, l’est beaucoup moins, pour l’instant, parce que les autorités locales ont réussi à rétablir les communications», a laissé entendre Ojeda qui persiste à croire que, même si leur moral est affecté, «les Chiliens, malgré tout, sont capables de rebondir».
Le dernier bilan fourni par le président de l’Association des chiliens du Québec fait état de 787 victimes et plus de 500 000 maisons détruites. «Il semblerait qu’il y aurait moins de victimes apparement lorsqu’on regarde l’intensité du tremblement de terre», a comparé le leader de la communauté chilienne.
Admettant le fait que le pays soit coutumier de ce genre de catastrophes, M.Ojeda se dit d’avis que les dégâts auraient pu être plus spectaculaires si l’État chilien n’avait pas imposé des normes antisismiques de construction après le séisme des années 1960. Jamais un tremblement de terre n’a atteint une telle magnitude (9.5) depuis cette époque dans l’histoire de l’humanité, a-t-il rappelé au micro de MEDIAMOSAIQUE.Com.
MEDIAMOSAIQUE.Com Articles reliés:
PHOTO MEDIAMOSAIQUE.Com (Le président de l’Association des Chiliens du Québec, Nelson Ojeda, à droite, le drapeau du Chili)