«J’ai de la difficulté à entendre qu’on est une dictature corporatiste», s’est défendu le No un de l’OAQ, André Bourassa qui estime que «que l’Ordre des architectes du Québec reste une corporation extrêmement ouverte».
«Lors des accommodements raisonnables, il en avait tellement été question de ces fameuses corporations professionnelles qui empêchent les pauvres immigrants « bla bla bla »», a crtiqué, non sans une pointe d’ironie, le président de l’OAQ lors d’une entrevue accordée à l’agence de presse «Média Mosaïque».
M.Bourassa regrette le fait que les médias en parlaient abondamment au point où cela finissait par coller à l’image de ces corporations. «Trop, c’en est trop, c’est quelque chose qui est extrêmement dommage. On n’a jamais eu de velléités corporatistes», a tenté de rectifier l’architecte.
«Car, je peux vous dire, je suis sur le terrain, je suis impliqué à l’Ordre des architectes depuis de nombreuses années, je peux vous assurer qu’un tel discours (d’hostilité envers les diplômés de l’étranger) n’a aucunement guidé nos actions, jamais!», s’est justifié le président de l’OAQ.
Tout en précisant que «c’est plus au niveau de l’équivalence de diplômes que l’approche a changé», il rappelle que «des architectes d’autres pays ou d’autres provinces, qui veulent faire des projets au Québec, avaient toujours la possibilité d’avoir des permis spéciaux ou des permis temporaires à maintes reprises et cela a toujours été très possible».
Pour preuve, André Bourassa a évoqué l’entente qui a été paraphée récemment à Montréal entre les architectes de France et du Québec qui permet une plus grande flexibilité dans l’exercice de la profession dans l’Hexagone et la Belle Province.
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(Photo) André Bourassa, président de l’Ordre des architectes du Québec (OAQ)
