Un organisme québécois regroupant des juristes de la communauté iranienne s’en prend de nouveau à Ottawa pour le nombre insignifiant de visas accordés par celle-ci, cette fois, aux étudiants iraniens désireux de poursuivre leurs études au Canada.
En effet, selon l’Association des Juristes Persans du Québec (AJPQ), qui affirme avoir obtenu des documents en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, «le taux de refus des demandes de visas des étudiants de premier cycle universitaire a atteint 90% à l’ambassade du Canada à Téhéran en 2008».
Dans une note de l’AJPQ reçue à l’Agence de presse «Média Mosaïque», l’organisme informe, par ailleurs, que le taux de refus accordés aux postulants souhaitant étudier au premier cycle au Québec est équivalent à celui du reste du Canada.
Par contre, l’Association des Juristes Persans du Québec dit constater que «l’écart se creuse au niveau du second et du troisième cycle, où le taux de refus est de 50% plus élevé pour les étudiants à destination des universités québécoises».
Une note positive tout de même. L’APJQ dit, par ailleurs, se féliciter du fait que le taux de refus des visas de visiteurs à l’ambassade du Canada en Iran soit revu à la baisse. De 60% en 2008, il est passé à 39% au mois de février 2009, a-t-elle noté.
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Photo Cr navi-mag.com