USA: la 1ère femme noire Docteure en génie aérospatial

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MONTRÉAL (MÉDIAMOSAÏQUE) – Gros plan sur une tête bien faite et bien pleine qui peut servir de modèle d’inspiration ou encore d’exemple aux jeunes femmes et hommes du monde entier! Cette Américaine d’origine nigériane, est devenue, ni plus ni moins, la première femme noire à obtenir un doctorat en génie aérospatial aux USA, avions-nous appris. Certains la décrivent comme une rockstar, voire, pour répéter The Cable, «l’ingénieur le plus prometteur du gouvernement américain».
Son profil de jeune diplômée fait tourner les têtes, à commencer par la NASA qui a fait appel à ses services. Âgée seulement de 30 ans et née d’une famille de six personnes, Wendy A. Okolo a, en effet, devant elle, une carrière qui rendrait plusieurs jaloux à la NASA, l’agence américaine chargée du programme spatial civil et de la recherche aéronautique et aérospatiale.
La jeune femme dont les mathématiques, la physique, la chimie, ne lui donnent vraisemblablement  pas froid aux yeux, a obtenu son baccalauréat et son doctorat à l’Université du Texas à Arlington en 2010 et 2015 respectivement. Okolo n’avait que 26 ans lorsqu’elle est devenue la première femme noire à obtenir un doctorat en génie aérospatial de l’Université du Texas à Arlington.

Mais Wendy Okolo avait déjà fait la preuve d’un certain leadership avant même de boucler ses études de premier cycle. La pépite très calée en chiffres faisait partie de la African Student Society de l’Université du Texas à Arlington. Elle était également présidente de la société des femmes ingénieurs de l’université.
Suite aux découvertes de son compte Linkedin, elle a également effectué un stage chez Lockheed Martin, où elle a travaillé sur la sonde spatiale Orion de la NASA. Elle a d’abord travaillé dans le bureau de gestion des exigences en ingénierie des systèmes puis avec l’équipe Mécanismes de Hatch en ingénierie mécanique. Après avoir obtenu son diplôme, Okolo a occupé un poste de chercheur d’été de 2010 à 2012 au sein de la branche Conception et analyse des contrôles du laboratoire de recherche de la Force aérienne, à la base aérienne Wright Patterson.
Selon The Cable, Okolo a raconté qu’elle avait piloté l’avion le plus rapide au monde, qui volait d’un océan à l’autre en 67 minutes. Elle résumait l’expérience en des termes que voici: «J’étais persuadée que ces gars-là étaient si intelligents. Qu’est-ce que je vais rapporter? J’ai commis une erreur dans le code des systèmes et je l’ai corrigée, ce qui a permis de réparer le syndrome de l’imposteur pendant un moment. »
Cette femme de 30 ans est maintenant ingénieur en recherche aérospatiale au Centre de recherche Ames, un centre de recherche majeur pour la National Aeronautics and Space Administration dans la Silicon Valley.
Alors qu’on la récompensait en janvier dernier pour sa fulgurante et prometteuse carrière, Wendy A. Okolo avait pris le soin d’encourager notamment les jeunes filles à poursuivre leurs rêves dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

Médiamosaïque avec Afrikmag

VIDÉO: Ci-dessous, Wendy Okolo en train de faire un flashback sur son parcours. 

AUTOUR du 6e Gala du Vivre-Ensemble

**VIVRE-ENSEMBLE: ACTIVITÉS 16 MAI