«Les gens négatifs, il faut les écouter mais ne pas les entendre», tel est le conseil que je prodigue souvent à mes interlocuteurs dans le cadre de mes présentations sur la recherche d’emploi. Un avis qui, d’une manière générale, peut s’appliquer à tout nouvel arrivant désireux de réussir pleinement son immigration.
Celui qui a un mauvais parcours socioprofessionnel ou un pénible vécu au Québec livrera un discours qui risque d’affecter le chercheur d’emploi qui n’a pas besoin d’entendre quelqu’un qui ne lui remonte pas le moral à bloc. Démarquez-vous de ces gens qui vous sucent l’énergie! La motivation et le profil sont différents d’un candidat à un autre. Et parfois c’est même une question d’être au bon endroit et au bon moment.
Puisque la recherche d’emploi est un travail à temps plein, le chercheur d’emploi a besoin de savoir comment Moustapha, Margarita, Mamadou, Xiao ont fait pour réussir à se trouver un emploi, dans leur domaine, au Québec. Quelles sont les difficultés auxquelles ils ont été confrontés et comment ils ont pu utiliser les outils et ressources disponibles pour faire partie du monde du travail? C’est en ce sens que le mentorat est un outil extrêmement important.
Dans le processus d’immigration il y a la rencontre de deux intérêts : Les immigrants ont été choisis par le Québec, mais ces derniers ont également choisi le Québec. Dans un contexte de mondialisation accrue et de politique d’immigration de plus en plus concurrentielle, le Québec a besoin de toutes ses forces vives pour relever le défi de la croissance économique. À vous d’en faire partie !
(Photo) Cr. Nymag
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