En effet, la Montréalaise d’origine française, Léa Jeanmougin, nous fait découvrir deux personnages à travers ce court-métrage de 18 minutes dénommé «Sybille».
Il s’agit de la première œuvre cinématographique de la jeune femme qui est encore étudiante en cinéma à l’Université Concordia. Le film a été projeté le samedi 2 mai dernier en salle et la première concernée se dit satisfaite de la réaction du public en entrevue à l’Agence de presse «Média Mosaïque».
À ceux qui n’ont pas eu l’opportunité de voir cette réalisation pour laquelle Léa affirme avoir mis beaucoup de temps (un an pour le scénario) et d’énergie, une deuxième séance a été projetée le jeudi 7 mai au Cinéma du Parc à 19h.
Il ne s’agit pas d’une relation intime entre l’adulte (James) et l’adolescente de 15 ans (Sybille), a précisé la réalisatrice qui raconte que c’est un hasard qui a permis au quinquagénaire d’amorcer ce lien avec la jeune fille.
Au fait, l’homme en question, James, voulait avoir des nouvelles de son amante de jeunesse qu’il n’a pas vue depuis 25 ans. Quand il frappe à sa porte, l’ancienne blonde n’y était pas. Il n’y avait que Sybille, la fille de son ex, pour l’accueillir.
James a quand même décidé de rentrer et passe la soirée avec la jeune fille, qui est belle, pleine de vie, en attendant le retour de sa mère. Parlant de James, Léa estime que ce dernier «joue avec le feu et est toujours au bord de la limite de ce qu’il doit faire ou ne pas faire».
Très inspirée par les films français des années 1960, Léa dit admirer énormément le réalisateur Éric Rohmer qui avait un penchant particulier pour les films de personnages. «J’aime quand c’est les personnages qui portent l’histoire à travers leurs actions leurs tribulations», a affirmé la jeune réalisatrice.
Léa Jeanmougin précise que l’œuvre «est purement fictive et n’a rien d’autobiographique là-dedans» même si elle admet que la fiction s’inspire toujours d’une certaine réalité.
(PHOTO) Jeanmougin
En haut, la réalisatrice Léa Jeanmougin
En bas, les acteurs Brian Wight dans le rôle de «James» et Julie-Anne Cloutier dans la peau de «Sybille»