C’est le 29 octobre dernier que l’Association des jeunes professionnels marocains a décidé en assemblée générale de changer la lettre M de son sigle AJPM qui signifiait «marocain» en «maghrébin».
Après six (6) ans d’existence, cette association, conçue à l’origine pour répondre aux besoins des jeunes québécois d’origine marocaine s’apprête à élargir le cadre de son mandat à toute la communauté maghrébine.
En entrevue à l’Agence de presse «Média Mosaïque», la présidente sortante de l’organisme a justifié cette décision «parce que, a-t-elle soutenu, les différentes problématiques de la communauté marocaine sont similaires à celles auxquelles font face les Algériens, les Tunisiens au Québec».
En plus de ça, «notre association compte beaucoup de Tunisiens ou d’Algériens alors qu’ils n’ont pas une association du même type au sein de leur communauté», a fait remarquer Yasmine Alloul.
Si l’AJPM se veut une interface œuvrant au même type que les jeunes chambres de commerce établies à Montréal, MEDIAMOSAIQUE.COM avait toutefois demandé à Mme Alloul de révéler le profil-type des membres qui se regroupent au sein de ladite association.
«Notre organisme est constitué moitié-moitié (50/50) de professionnels et d’entrepreneurs. Nous ne sommes pas capables de mettre l’accent sur un créneau beaucoup plus que l’autre», a-t-elle répondu.
Invitée à dire : n’y a-t-il pas un intérêt pour que davantage d’hommes d’affaires siègent sur le conseil d’administration de l’AJPM? Une hypothèse à laquelle Yasmine Alloul ne ferme pas la porte avec toutefois un bémol.
«Les entrepreneurs en général sont très occupés. Ils vivent un rythme de vie différent de celui des professionnels. Pour eux, le plus souvent, c’est difficile de se libérer le soir. Ils n’ont pas d’horaire fixe comme les professionnels. C’est pour ça qu’il est difficile de recruter des entrepreneurs au sein de
notre conseil d’administration», a conclu Yasmine Alloul.