« Fils Béni »: une histoire gréco-montréalaise à l’affiche à l’Excentris

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MONTRÉAL – À compter du 1er juin « Fortunate Son / Le Fils Béni », Le premier documentaire du réalisateur Tony Asimakopoulos sera projeté à l’écran à Montréal, a appris la rédaction de l’Agence de presse Médiamosaïque.

 

 

En effet, ce récit autobiographique de ce Montréalais d’origine grecque  » dresse le portrait d’une famille qui tente de faire la paix avec elle-même, alliant humour décapant et ironie salutaire « , a jugé Sylvie Roy qui s’occupe de la promotion dans un communiqué qu’elle a adressé à Médiamosaïque.

 

Une histoire personnelle

Dans la jeune vingtaine, le réalisateur sombre dans la consommation de drogues dures. Il parvient à
surmonter sa dépendance, mais n’en sort pas indemne. Fragilisé, isolé de sa famille après plusieurs années, il prend alors conscience des ravages qu’a pu leur causer sa toxicomanie. Prenant sa caméra à témoin, Tony jette un regard nouveau, à la fois sur lui-même et sur ses parents, « Vasso » et « Menio », deux immigrés grecs vivant à Montréal.

Renouant avec ses origines, Tony Asimakopoulos plonge dans cette aventure émotionnelle avec une candeur déconcertante. L’utilisation d’extraits des films antérieurs du réalisateur permettent une incursion dans la période trouble de sa toxicomanie.


Profil du réalisateur

Réalisateur et monteur basé à Montréal, Tony Asimakopoulos a récemment complété son premier long métrage documentaire,  The Fortunate Son / Le Fils Béni. Formé à l’université Concordia de Montréal, Tony a réalisé plusieurs courts métrages, dont Jimmy Fingers (1991) et Mama’s Boy (1992), qui ont retenu l’attention à Toronto, à Montréal, à Locarno, à Göteborg et à Melbourne.

Après avoir surmonté une dépression et un problème sévère de toxicomanie, Tony a participé au documentaire  Confessions of a Rabid Dog (John L’Écuyer, 1997). Il a également mis sur pied des ateliers vidéo pour des jeunes à risque dans la ville d’Ottawa.

 

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