MONTRÉAL (MÉDIAMOSAÏQUE) C’est la question à un million de dollars! Paradoxal d’entendre les Haïtiens (le grand peuple qui a su dire NON pour la première fois au monde -en 1804- à l’esclavage) dire aimer autant Haïti tout en étant incapables de consentir le sacrifice minimal pour sortir ce pays de la misère plus de 200 ans après.
Cet amour imaginaire prend forme quand l’artiste Michael Benjamin, né à Montréal, le met en mots, en images et en souvenirs à travers ce texte qui évoque les liens inséparables (paysages, bouffe exquise, valeurs, culture, histoire, etc.) entre les natifs, les descendants et cette terre magique.
Un amour qui est pourtant vrai et réel. Un état d’esprit qui s’amplifie et qui se convertit même en nostalgie quand l’exil se met de la partie. La réaction de ces Américains d’origine haïtienne de Floride à l’interprétation de cette chanson est assez éloquente (Voir la VIDÉO en bas).
Les non-Haïtiens ou étrangers se demandent souvent pourquoi les Haïtiens associent toujours le terme «chérie» à leur pays d’origine. La réponse: «Haïti Chérie» est, en fait, l’expression poétique et singulière évoquant l’intensité, l’étendue du sentiment d’appartenance liant les Haïtiens à Haïti.
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PHOTOTHÈQUE MÉDIAMOSAÏQUE (Deux Haïtiennes fières de leur pays en tenue locale lors du dévoilement du nouveau logo adopté par le ministère haïtien du Tourisme)
