Avec 30 menaces de mort par jour, le président des États-Unis est devenu l’homme le plus en danger de la planète. C’est ce qui ressort d’un ouvrage publié par Ronald Kessler intitulé «In the President Secret Service», avions-nous appris à l’Agence de presse «Média Mosaïque».
Depuis qu’il est devenu l’homme le plus puissant au monde le 20 janvier dernier, les menaces visant «Renegade», le nom de code de Barack Obama, auraient augmenté d’environ 400 %, un record. Ce qui inquiète plus d’un.
L’auteur du bouquin, qui est journaliste de profession, a comparé le quotidien de Barack Obama à celui de son prédeccesseur George Walker Bush. Ce dernier n’aurait reçu «que» 3000 menaces l’année dernière, soit moins de neuf par jour, a souligné le journal Le Figaro qui en a fait état dans son édition du 7 août dernier.
Les services secrets dépassés par les événements?
En effet, «dans ces conditions, les ressources dont disposent les services secrets du président américain seraient, selon Kessler, « insuffisantes et surexploitées ». Au lieu d’embaucher des agents afin de répondre aux nouveaux besoins de sécurité, ceux-ci travailleraient davantage et manqueraient certains entraînements», a rapporté le quotidien français.
«Nous ne disposons que de la moitié des agents dont nous avons besoin, et nos demandes de recrutement sont vaines, lui aurait confié un agent des services secrets. La mentalité du quartier général a toujours été : « Vous pouvez compléter la mission avec les ressources que vous avez. Vous êtes un agent USSS. »», a poursuivi l’article dont des extraits sont diffusés par l’Agence de presse «Média Mosaïque».
Barack Obama, pourtant toujours «cool»
En dépit de cet environnement morbide auquel s’ajoutent les multiples défis quotidiens de son administration (crise financière, taux de chômage élevé, dossier brûlant de la santé, guerres d’Irak et d’Afghanistan, etc.) le chef de la Maison Blanche «ne semble pas s’inquiéter», a fait remarquer le journal.
«Lorsqu’on lui annonce en octobre 2008 qu’un complot de deux néonazis visant à l’assassiner dans le Tennessee a été déjoué, il répond simplement : « Je pense que ce qui était frappant dans cette campagne est la marginalisation de ces groupes haineux »».
Craignant un attentat, en raison «de la faiblesse de moyens déplorée par les services secrets», le quotidien rappelle que le soir du discours d’investiture, les autorités avaient dû mobiliser 40 000 agents et officiers de police.
«Obama, son épouse Michelle, nom de code « Renaissance », et leurs deux filles, Sasha, « Rosebud », et Malia, « Radiance », étaient bien entourées», selon la version des faits rapportée dans l’ouvrage de Robert Kessler «In the President Secret Service». Doivent-ils (les Obama) éviter définitivement les bains de foule? Est-ce que cela va régler le problème? «Média Mosaïque» vous pose la question.
PHOTOS Cr AFP et Corbis