Neuronix allume la flamme scientifique de nos jeunes

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Par Fernand JEAN-LOUIS

MONTRÉAL – Une jeune et dynamique entreprise innove dans le domaine de la science et de la technologie au Québec. En effet, éveiller les talents scientifiques et en assurer la vulgarisation auprès des jeunes sujets de 5 à 12 ans, telle est la mission de Neuronix. Son Pdg, Hans Ovide, nous livre, lors d’une entrevue que lui a accordée l’Agence de presse Médiamosaïque, les raisons qui l’ont poussé à lancer cette nouvelle entreprise.


Médiamosaïque : C’est quoi Neuronix et d’où vient cette idée M.Ovide?

Hans Ovide : Tout ce qui a rapport à l’apprentissage de la science et de la technologie. Il y a un lien avec le savoir, la connaissance d’où le cerveau. Nous faisons des ateliers de science et d’éducation à la science. Nous planifions des activités très variées au profit des jeunes de tendances confondues  de la société québécoise. Ainsi, nous organisons des ateliers d’initiation à l’électronique, nous faisons des expériences simples, sécuritaires et surtout ludiques sur l’électricité et la physique en général. Nous utilisons les supports d’informatique, tels les logiciels de simulation d’ordinateurs. A cet effet, les jeunes font leurs propres expériences sur la manière dont ils peuvent monter eux-mêmes un circuit électronique, varier les paramètres afin de mieux faire fonctionner l’outil électronique. Dans le cas d’un ordinateur, l’enfant est en mesure de jouer avec le circuit électronique pour mieux faire fonctionner le moteur. Ce cas peut être aussi pour l’électricité. Chez Neuronix, l’enfant ou le jeune est libre de créativité. Nous appliquons la politique du laisser-faire pour alimenter leur sens de débrouillardise afin de voir,  sous les yeux d’un moniteur, jusqu’où l’enfant peut aller avec sa créativité. Toutes les activités ici chez Neuronix sont axées sur la pratique. Les jeunes arrivent à créer de petits générateurs faits à partir de moteurs électroniques qu’ils ont déjà à leur disposition. En matière d’environnement, cette activité permet aux jeunes de récupérer des matériels recyclables. Enfin l’idée est de pousser les enfants ou les jeunes de dire que je peux réaliser moi-même des choses et d’en faire plus. Ce qui porte à une certaine démystification des choses technologiques par les jeunes. A travers cela, l’enfant est porté à pousser sa curiosité et l’exploiter à des fins de connaissances utiles, pratiques et réalisables.

Médiamosaïque : Quelles sont les retombées pour l’enfant et pour les parents, M. Ovide?

Hans Ovide :
En fait, l’enfant est plus ouvert à son environnement. Les objets technologiques qu’ils manipulent quotidiennement tels : les consoles de jeu, les Nintendo…etc., au lieu de les utiliser de manière passive, ils pourront comprendre un peu ce qui est derrière tout cela. Dans le cas d’une manette, comprendre le quoi et le pourquoi d’un émetteur infrarouge. C’est quoi un infrarouge? A cela, il sera plus facile pour les enfants de mieux comprendre des concepts déjà vus dans la pratique qu’ils auront à utiliser lorsqu’ils auront à faire des choix de carrière soit au secondaire, au CEGEP ou à l’université. Ce qui procurera sûrement de la satisfaction et de la joie aux parents soucieux de voir leurs enfants se lancer dans des carrières qu’ils aiment.

Médiamosaïque : Quelle tranche d’âge avez-vous ici pour cette activité et comment les différentes communautés perçoivent cette activité en termes d’implication de leurs enfants?

Hans Ovide : D’abord, nous avons commencé avec des jeunes de 9 à  12 ans. C’est une tranche d’âge marquant la curiosité chez les enfants. L’enfant commence à peine de voir quelques notions technologiques à l’école. Par la suite, nous avons jugé bon de courtiser des jeunes de 5 à 8 ans avec des activités particulières adaptées à leur niveau. Neuronix  évolue avec des jeunes enfants de 5 à 8 ans. Au niveau des communautés, les sons de cloches sont différents. Certaines communautés sont plus intéressées à impliquer leurs enfants que d’autres. Celles qui sont intéressées le sont plus par une culture plus proche des habilités scientifiques. Et, pour eux, c’est un projet viable qui a beaucoup d’avenir. En gros, les attitudes sont variées. Pour certains parents, il faut prendre le temps d’inciter et d’exposer en détails les avantages que leurs enfants puissent en tirer dans leur parcours académique ou autres. Et pour d’autres, peu importe le degré de discours, cela n’a aucune importance pour leurs enfants.

Médiamosaïque : Avez-vous contacté les centres éducatifs et scolaires pour promouvoir cette activité?

Hans Ovide : Nous sommes en train de faire des démarches. Nous avons le contact de l’organisme CEDEC Centre-Nord qui nous accompagne. Nous sommes dans le processus de créer notre propre réseau avec les centres scolaires pour donner des ateliers aux enfants. Nous participons aussi à des ateliers d’expositions de l’organisme Culture et Création.

Médiamosaïque : Est-ce que Neuronix trouve le support financier des secteurs privé ou public pour réaliser ses projets?

Hans Ovide : La question du financement est cruciale. Jusqu’à présent, c’est nous qui nous efforçons de faire le mieux que nous pouvons avec nos maigres moyens individuels pour acheter et pour fabriquer nos matériels. Nous sommes vraiment une très petite équipe qui veut lancer cette sphère d’activités pour le bien-être de la collectivité québécoise. Mais, à vrai dire, les ressources autant financières qu’humaines manquent énormément. Par contre, nous recevons de bons feed-back de la part d’associations, de parents et de jeunes participant(e)s qui nous encouragent beaucoup à aller de l’avant et à faire mieux. En ce sens, nous recevons la demande de plusieurs associations pour des ateliers.

Médiamosaïque : Quel est l’objectif final de Neuronix?

Hans Ovide : L’objectif de Neuronix est d’arriver à être un acteur important qui accompagne les groupes de jeunes à créer des activités au point de vue de la vulgarisation scientifique, mais aussi la finalité est de permettre aux jeunes participants de dévouer le minimum de connaissances acquises et qu’ils aient un bagage et qu’ils soient bien imbus des réalités technologiques dans leur choix de carrière. En ce sens, Neuronix peut bien se vanter de voir des jeunes participants faire l’éloge de Neuronix pour leur avoir dirigé dans le domaine de la technologie. En termes clairs, nous voulons faire de Neuronix un modèle dans la société québécoise  en vue de combler les besoins de nos jeunes. Sur ce, nous nous y mettons à fond.

Neuronix a pignon sur rue au 3579 Jean-Talon Est, coin 15e avenue. www.lesateliersneuronix.com.
Ou téléphonez au (514) 823-5190.

 

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PHOTOTHÈQUE MEDIAMOSAIQUE (Image conçue par la nouvelle entreprise Neuronix pour démontrer l’intérêt des jeunes pour la science et la technologie )