Brossant le profil de la communauté desservie par son réseau, le directeur général Marc Pominville confie que «ce travail de rapprochement se fait au quotidien tout naturellement avec les Québécois francophones, mais aussi et de manière significative avec tous ces gens issus, par exemple, du Mali, du Cameroun, de la Tunisie, d’Haïti, du Maroc, de l’Algérie, du Vietnam, de la Chine, de l’Italie, de l’Amérique latine, et j’en passe…Actuellement nous sommes en mesure de servir les gens dans près de quatorze (14) langues».
«J’aime bien le nom de votre Agence de presse «Média Mosaïque» (…rires). Oui, c’est sérieux! Desjardins devient une institution financière mosaïque parce que c’est exactement ça le portrait de Montréal maintenant. Notre réalité aujourd’hui c’est qu’on reçoit des gens qui viennent de partout à travers le monde, qui viennent travailler ou qui viennent élever leur famille. Et notre devoir c’est de desservir ces gens-là en nous rapprochant le plus possible de leurs besoins», propos signés Marc Pominville.
Une équipe spécialisée dédiée à la diversité
Questionné sur les gestes concrets ou l’adoption de politiques claires et audacieuses confirmant ses intentions en matière de diversité, le directeur général de la Caisse de Mercier-Rosemont répond spontanément : «c’est unique je pense dans Desjardins, nous avons formé une équipe spécialement dédiée à approcher les communautés culturelles, ça c’est la preuve d’une vision claire».
Loin d’être une farce, M.Pominville confirme, en effet, que «Mercier-Rosemont est connue au sein de Desjardins pour son approche avant-gardiste en matière de diversité». Il soutient toutefois que «le reste du réseau est également sur la même longueur d’ondes, sauf que chez nous ici, on a peut-être travaillé cela sous un angle un peu différent. On a créé cette équipe-là avec cette volonté dans l’action au quotidien avec les gens du milieu».
Un personnel aussi «passionné par la diversité»
Le personnel de la Caisse de Mercier-Rosemont s’est vite adapté à la démographie de la communauté desservie, à en croire M.Pominiville. «Cela fait partie des valeurs que nous inculquons au sein de notre organisation. Aucune friction n’a été signalée, on sent jamais de cri du cœur, il n’y a jamais eu d’appréhension par rapport à notre nouvelle approche parce que cela a pris un peu de temps pour faire valoir cette culture organisationnelle. C’est la philosophie de gestion, de management qui a toujours prédominé chez nous et les gens qui viennent travailler ici ont cette ouverture-là», a-t-il assuré.
Illustrant ses propos, Pominville nous amène à la cafétéria de la Caisse. «Si vous voyez le midi comment ça mange ensemble, c’est extraordinaire, c’est une mosaïque culinaire (…rires). Des plats du Portugal, d’Italie, du Québec, d’Haïti, du Congo, du Brésil, de France, du Mali, du Togo. Souvent, la discussion tourne autour du plat (…rires). Qu’est-ce que tu manges aujourd’hui? Et puis, il y a toute l’histoire du pays qui vous est racontée! Ça devient motivant de travailler ici en apprenant des choses à tous les jours grâce à la diversité de notre personnel et du public que nous desservons» fin de citation.
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PHOTO MEDIAMOSAIQUE.Com (le directeur général de la Caisse de Mercier-Rosemont, Marc Pominville)