Pour inculquer la culture entrepreneuriale à la relève, la chercheuse à la Chaire d’entrepreneuriat Rogers-J-A.-Bombardier de HEC Montréal, Nathaly Riverin, plaide pour que les parents puissent transmettre tôt à leurs descendants «le désir d’être chef d’entreprise».
Mme Riverin, dont les travaux de recherche portent sur l’entrepreneuriat, la culture et le développement local, intervenait dans le cadre d’une des tables rondes de «La tournée du Québec Les Affaires 2010» le 22 mai dernier à Montréal.
Pourquoi pas dès le secondaire?
Pour s’assurer d’une relève en affaires, plusieurs participants à la table ronde ont souhaité que la culture entrepreneuriale soit inculquée à l’école, a rapporté le journal «Les Affaires» dans des extraits cités par l’Agence de presse «Média Mosaïque».
Le directeur du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec, Éric Paquette, est également du même avis. «Il faut sensibiliser les jeunes ou les former à l’entrepreneurship le plus tôt possible» a dit Éric Paquette.
Vers un programme entrepreneuriat-études?
De l’avis de Ricardo Acevedo de la CRÉ (Conférence régionale des élus) de Montréal, qui prenait également part à ces échanges, l’entrepreneuriat peut se révéler une solution de rechange, vu le taux de décrochage très élevé auquel fait face la province.
«Si un grand nombre de jeunes du secondaire participent à un programme sport-études, les commissions scolaires ne pourraient-elles pas offrir des programmes entrepreneuriat-études», selon Les Affaires.
Les immigrants: des modèles pour Montréal
Entretemps, la métropole québécoise devrait se tourner vers ses nouveaux arrivants. Car, à en croire Michel Fortin, directeur de l’organisme SAJE en affaires, «il faut davantage profiter de leur esprit entrepreneurial».
«Les immigrants ont une propension élevée à vouloir devenir entreneurs, souvent par nécessité, à défaut de se trouver un emploi», a, de son côté, nuancé le responsable de la CRÉ, Ricardo Acevedo, dans cet article, sous-titré «donner l’envie d’entreprendre», paru dans la livraison du 22 au 28 mai du journal «Les Affaires».
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PHOTO MEDIAMOSAIQUE.Com /Cr F.Mayane
