Loubaye: la nouvelle « invitation vodou » du Pasteur docteur Jean Fils-Aimé

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MONTRÉAL (MÉDIAMOSAÏQUE) – Toujours en pleine effervescence, l’imaginaire-vodou du Pasteur, docteur en théologie, Jean Fils-Aimé, se met une fois de plus en mode production. Après  «Vodou je me souviens», «Et si les loas n’étaient pas des diables?», un nouvel essai, « Sur les traces de Loubaye Dantor »,  pointe le bout de son nez sous la plume de l’intéressé. 

C’est d’ailleurs l’objectif de l’invitation de ce dimanche 26 avril. Comme il l’a fait lors de ses deux dernières vente-signature très courues à Montréal, Jean Fils-Aimé attend de nouveau ses lecteurs à qui il va dédicacer personnellement le premier stock de son ouvrage. La séance à laquelle le grand public montréalais est invité se déroulera à Renaud Bray au 1691 de la rue Fleury.

Quid du contenu?

Avant d’en révéler la teneur dimanche dans le cadre de la causerie qui va précéder ses autographes, l’auteur et conférencier a brièvement esquissé les grandes lignes de l’ouvrage à l’attention des lecteurs de l’Agence de presse Médiamosaïque.

Il y raconte, en effet, l’histoire d’un jeune homme né au Québec qui a toujours détesté son prénom étant donné qu’il le rattache irrémédiablement à Haïti. Loubaye Dantor, ajoute l’essayiste, « n’a pas la moindre affinité avec le pays de ses parents. Il aurait même tendance à rejeter son héritage, voire d’en avoir un peu honte».

Haïti découverte par hasard…

Un exposé scolaire va pourtant obliger Loubaye à renouer avec ses racines quand il choisit de travailler sur la culture haïtienne. Confronté à l’histoire de sa famille, l’adolescent découvre les raisons de leur exil. En pleine dictature, son père journaliste a fui les persécutions des milices de Papa Doc. Quant à sa mère, elle a fait le choix de le suivre, même si cela impliquait de se déraciner.

En parlant avec eux, Loubaye va mieux comprendre leurs sacrifices et les véritables enjeux de leur immigration. Le garçon va alors tout faire pour que son exposé gagne la première place afin de partir en Haïti, sur les traces de sa famille, poursuit, à propos de Loubaye Dantor, le libre-penseur Jean Fils-Aimé dont l’œuvre fait frémir la famille protestante de laquelle il est issue.

 Le coup de foudre…

Une fois sur place, conte-t-il, Loubaye est totalement dépaysé. Il découvre un pays bruyant et coloré qui l’émerveille. En sillonnant les villes, il comprend alors les richesses de l’île et pourquoi ses parents sont si fiers d’appartenir à ce peuple (culture, valeurs humaines, etc.). Peu à peu, il découvrira que leur histoire est aussi la sienne, car leur passé constitue son héritage.

Titre:  Sur les traces de Loubaye DantoR

Éditions: Bayard

Lancement: dimanche 26 avril, 14:30, Renaud Bray, 1691 Fleury,

Prix unitaire: 14.95.

      (VIDÉO) Peut-on être « protestant » et fier de sa culture vodou? (MÈSI BON DIEU)  

      Pasteur Fils-Aimé: «Et si les loas (dieux du vodou) n’étaient pas des diables?    

      Profs issus de l’immigration: choc culturel « en masse » au Québec             

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