«La Presse» dithyrambique envers Lynda Thalie

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La Maghrébine la plus connue au Québec « est partie de loin » avant de prouver qu’elle était bourrée de talents, a louangé le quotidien «La Presse» suite à la prestation du 27 avril dernier au Corona de Lynda Thalie.

 

 

 

Le journal dit noter que le premier album de la jeune star  «Sablier»  publié en 2002 «n’était pas parfait» et que les FM québécoises aient (passé sous silence ou presque) «Marsa», une chanson pop qui avait tout pour devenir le premier tube arabisant fait au Québec».

Cet accueil mitigé n’a pas pour autant atteint le moral de la chanteuse. L’auteur de l’article loue la persévérance de Lynda qui, a-t-il dit, «n’a pas baissé les bras». Et voilà que «sa détermination s’est révélée payante», a observé Alexandre Vigneault.

Star confirmée

Prouvant le niveau de maturité de la jeune mère de deux jumeaux, le journaliste soutient que ce « n’est plus la débutante qui hésitait entre ses envies pop et ses racines algériennes. L’approche pop demeure, mais elle est mise au service de chansons aux sonorités franchement plus arabes ».

Il vante aussi le fait qu’elle ait réussi « un pari osé». Celui, écrit M.Vigneault, de « rassembler son archipel identitaire dans un seul et même spectacle. Ça veut dire chanter en arabe, mais surtout en français. »

Une double appartenance qu’elle a habilement prouvé en exécutant « une majorité de compositions originales, mais aussi du Dalida (Histoire d’un amour) et afficher son attachement au Québec dans un pot-pourri amalgamant notamment Y’a pas grand-chose dans le ciel à soir et Dans la prison de Londres. Tout un programme.»

Du Lynda à son meilleur

Cet article de «La Presse» paru dans la section Arts et spectacles, dont l’Agence de presse «Média Mosaïque» publie quelques extraits, note enfin que « Lynda Thalie a trouvé son ton (un peu engagé), sa manière (souvent dansante et énergique) et son bonheur (contagieux). »

Il établit un lien éventuel entre le metteur en scène Pierre Boileau et la chanteuse. Car, note-t-il, sur la scène, la jeune femme est « à l’aise comme un poison dans l’eau sous ces magnifiques éclairages rouge et jaune…».   

Maniant les nuances avec doigté, Lynda a su offrir «un spectacle à la fois énergique et nuancé, où sa voix flexible a joué un rôle de premier plan, tout en sachant laisser le plancher à ses musiciens», a conclu dithyrambique, Alexandre Vigneault.

 

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(Photo) Cr. La Presse