Il n’y a pas que les Francophones à se plaindre auprès du Comité organisateur (COVAN) de l’absence du français aux cérémonies des jeux olympiques de Vancouver. Les communautés culturelles font elles aussi partie du nombre des protestataires, a appris l’Agence de presse «Média Mosaïque».
Si dans la vraie vie, la diversité saute aux yeux dans les rues de Vancouver où se côtoient de nombreuses communautés culturelles, notamment des Chinois, des Indiens, tel n’a cependant pas été le cas lors du spectacle d’ouverture des JO de Vancouver.
Est-ce un hasard ou une décision calculée de la part du Comité organisateur (COVAN)? En tout cas, sur les 13 porteurs de la flamme olympique, aucun d’entre eux n’est issu d’une communauté culturelle du Canada, ont noté des représentants de la communauté indo-canadienne de Vancouver et de la communauté chinoise.
Les membres de ces communautés déploraient le fait que le Canada multiculturel ait été négligé à ce point lors de ce méga spectacle vu pourtant par des centaines de millions de spectateurs à travers le monde. Un déni inacceptable quand on sait, ont-elle rappelé, que plus de la moitié des habitants de Vancouver appartiennent à des minorités visibles.
Les Canadiens d’origine indienne et chinoise voulaient que des changements perceptibles soient apportés à la cérémonie de clôture (par exemple, une présentation du Canada comme une terre d’immigration) , voilà pourquoi ils souhaitaient rencontrer le No un du Comité organisateur, John Furlong, à ce sujet.
Pour répondre à ces critiques, mentionnons que John Furlong a assuré, sans en préciser comment, que tout le monde devait être satisfait du déroulement de la cérémonie de clôture des JO de Vancouver. Cependant, il avait exclu toute possibilité de modifier la programmation, étant donné que le scénario a été préparé à l’avance, avait-il laissé entendre.
PHOTO MEDIAMOSAIQUE.Com/Cr Google ( À gauche, le logo officiel des Jeux Olympiques de Vancouver et, à droite, leprésident du Comité organisateur, John Furlong)