L’immigration au Nouveau-Brunswick vue par le CAIIMM

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MONCTON – Préoccupé par l’incertitude qui prédomine dans l’esprit de bon nombre d’immigrants qui débarquent sur le sol néo-brunswickois,  le Centre d’accueil et d’intégration des immigrants du Moncton Métropolitain(CAIIMM), par la voix de sa chargée des relations avec les médias, Stéphanie Godin, croit que les secteurs public et privé doivent harmoniser leurs efforts pour favoriser la rétention des nouveaux arrivants dans la province du Nouveau-Brunswick.

Mme Godin, qui demeure optimiste, se plaint d’abord des difficultés récurrentes auxquelles font face les immigrants désireux de faire reconnaître leurs diplômes obtenus à l’étranger. Des qualifications  valides au début du processus de la sélection de ces candidats qui ne le sont plus une fois que leurs détenteurs débarquent au pays.

Questionnée sur l’attitude des entrepreneurs du Nouveau-Brunswick à l’endroit des nouveaux arrivants, Stéphanie Godin pense que des canaux de communication réguliers doivent s’établir entre les employeurs et les immigrants. Elle informe qu’un dîner de travail vient d’avoir lieu entre le directeur du Centre d’accueil et d’intégration des immigrants de Moncton (CAIIMM) et la directrice de la chambre de commerce du Grand Moncton pour discuter des collaborations possibles entre les deux institutions autour de la problématique.

Car, à son avis, le fait de pouvoir réaliser des stages dans les entreprises locales offrirait un avantage certain, à la fois, aux entrepreneurs qui en profiteraient pour recruter les meilleurs candidats dépendamment de leurs besoins en termes de main d’œuvre, et aux immigrants qui seraient ravis d’avoir une chance de prouver leurs compétences, de rencontrer des gens et de se construire un réseau.

Selon Stéphanie Godin, le Nouveau-Brunswick, qui n’a pas l’expertise des provinces du Québec et de l’Ontario en matière d’immigration, et qui ne regorge pas non plus d’organismes voués à l’intégration des nouveaux immigrants, devrait penser à mieux planifier le dispositif mis en place pour accueillir ces personnes pour pouvoir mieux les retenir.

Quant à son organisme qui se fixe des objectifs bien précis en raison des budgets restreints dont il dispose, elle précise que le CAIIM offre des cours de langues (français, anglais) pour favoriser l’insertion des nouveaux arrivants. Une trousse d’information est également offerte aux parents des familles qui viennent d’arriver, a-t-elle ajouté.

 

PHOTOTHÈQUE MÉDIAMOSAÏQUE/Cr. CAIIMM (En haut, Stéphanie Godin, la chargée des relations avec les médias du Centre d’accueil et d’intégration des immigrants du Moncton Métropolitain)