Le français s’impose dans le monde: encore une fois, grâce à Haïti !

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MONTRÉAL (MÉDIAMOSAÏQUE) Après avoir imposé la langue de Molière à l’ONU en 1945 comme langue de travail, Haïti vient de rééditer un exploit similaire au sein de la Communauté des nations de la Caraïbe (CARICOM) qui se réunissait, pour la première fois, en terre haïtienne, à l’occasion de son 24e sommet (18 et 19 février) à Port-au-Prince, rapporte l’Agence de presse Médiamosaïque.

 

Victoire pour les Francophones!

Si ce sommet n’a pas accouché de résultats spectaculaires, il a valu quelque chose de symbolique pour les francophones de la planète, en raison, notamment, du français qui a été hissé au rang de langue officielle après l’anglais au sein de la plus grande structure organisationnelle économique de la région caraïbe.

Une victoire, non seulement pour Haïti – qui en avait fait la demande -, mais aussi pour la Francophonie, en dépit du fait qu’Haïti demeure le seul pays francophone de ladite communauté, forte d’une quinzaine d’États issus tous de l’empire britannique.

Réagissant à cette décision historique, le président haïtien, Michel Martelly, a déclaré, et nous le citons: « Quand on ne comprend pas ce qui est dit, on ne participe pas. Mais aujourd’hui, grâce au fait que le français soit là, l’Haïtien pourra se reconnaître, comprendre, discuter, proposer et faire des débats. Quand on ne peut pas s’exprimer, se faire comprendre ou quand on ne comprend rien, on est seul, isolé dans un monde…»

 

Un passé glorieux réactualisé…

À noter que, sans le vote d’Haïti, qui avait fait pencher la balance, le français n’aurait pas pu s’imposer comme « deuxième langue de travail » au sein de l’Organisation des Nations-Unies en 1945. Une épopée diplomatique haïtienne qui a grandement contribué à l’essor du français à travers la planète et, favorisé, ipso facto, l’émergence et l’expansion de la francophonie dans le monde.

Mis à part le cas emblématique de l’ONU, le même scénario, initié encore une fois par Haïti, s’est répété au sein de l’Organisation des États Américains (OEA), également au sein de l’ Association des États de la Caraïbe (AEC). Tout cela au profit de la langue française et de la Francophonie.

Des faits historiques d’importance, qui ont su changer les destinées de l’humanité, pourtant peu connus, ignorés, voire censurés dans certains milieux  intellectuels et médiatiques sur la scène internationale, reprochent souvent les Haïtiens.

Toutefois, récemment, en entrevue au quotidien parisien Le Figaro, le célèbre écrivain français, Régis Debray, a eu le courage d’évoquer ce passé glorieux d’Haïti qui a été, selon lui, tout aussi profitable à La France qui, pourtant, a toujours entretenu des relations peu fraternelles avec son ancienne colonie.

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PHOTOTHÈQUE MÉDIAMOSAÏQUE Cr Facebook Présidence d’Haïti (En haut, le président haïtien, Michel Martelly, en tête-à-tête avec la No 1 de Trinidad et Tobago, la Première ministre, Kamla Persad-Bissessar . En bas, la photo souvenir du 24e Sommet de la Caricom à Port-au-Prince){jcomments off}