La TOHU met St-Michel en mode séduction

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MONTRÉAL – «Ça aide à balancer l’image négative trop souvent répandue dans les médias à propos du quartier», a estimé le nouveau patron de La TOHU, Stéphane Lavoie en entrevue à l’Agence de presse «Média Mosaïque».

 

De la visibilité positive pour St-Michel

«On a jamais parlé autant du quartier St-Michel depuis qu’on a ouvert nos portes», s’est vanté celui à qui l’état-major de la TOHU a confié la barre de la jeune institution après le départ de l’ex-directeur dénéral et ex-vice président Charles Matthieu-Brunelle.

Selon lui, «c’est important, puisque le nombre de fois qu’on a parlé de St-Michel dans les médias, c’était pour exposer de façon récurrente des enjeux, des défis et des problèmes» qui tournaient quasiment autour de la sécurité ou de la pauvreté.

Mais depuis quelque temps, et l’arrivée de la TOHU sur les lieux en a grandement contribué, «on entend de plus en plus parler des bons coups, des gens sympathiques, des bons organismes, mais aussi des bons artistes dans St-Michel», s’est réjoui le nouveau directeur général.

Ce faisant, il pense que cette nouvelle tendance a permis au quartier St-Michel de mieux faire valoir ses atouts auprès de la population montréalaise. «Présentement, on entend dire qu’il y a aussi des endroits «le fun» dans St-Michel. Ça permet vraiment de balancer un peu les choses. Ça ne pouvait être que noir, que blanc. Il y a des zones grises aussi (rires)…».

 

Retour sur Starmania

Revenant sur la comédie musicale Starmania (revisitée par la Troupe Haïti en scène, exécutée sur place par celle-ci à la TOHU)  qui a récemment fait tâche d’huile au Québec, M.Lavoie, qui officiait alors à titre de responsable des communications de la boîte, en sait quelque chose.

Si on ne retient que la réussite de ce projet phare de la TOHU qi a reçu l’onction de la gouverneure générale du Canada suite à son premier voyage officiel dans son pays d’origine, Stéphane Lavoie retient aujourd’hui son souffle. «Starmania, c’est le hazard de la vie qui ne se planifie pas, qui ne se commande pas. C’est des rencontres d’humains qui font que tout bonnement un projet se réalise», a-t-il analysé.

«Après, on dit ben oui c’est facile, mais c’était très casse-gueule comme projet, c’était très complexe! Maintenant, on sait que ça se peut. L’objectif visé à travers Starmania, c’était de démontrer que des artistes du Sud peuvent aussi venir vendre leurs talents au Nord», a-t-il plus loin précisé en écartant pas la possibilité de rééditer de pareils coups d’éclats.

Car, «on dit toujours qu’il faut construire des ponts, mais faut que le pont soit à double sens et non à sens unique !», a soutenu en conclusion le directeur-général de la TOHU, Stéphane Lavoie, paraphrasant ainsi un viel adage qui lui est cher.{jcomments on}