La Banque nationale du Canada savoure avec appétit le fait que ses efforts en vue de promouvoir la diversité en son sein soient reconnus à l’externe, a déclaré la directrice du bureau Équité en emploi, France Pelletier, à l’Agence de presse MÉDIAMOSAÏQUE.
France Pelletier réagissait à la décision du jury d’accorder le trophée 2007 du « Prix Maurice-Pollack pour l’accès à l’égalité en emploi des Québécois issus des communautés culturelles et des minorités visibles, l’aménagement de la diversité ethnoculturelle et l’adaptation des services en milieu de travail » à la Banque nationale.
Dans la même catégorie « entreprises ou organismes du secteur privé », les deux autres finalistes sélectionnés en vue de l’obtention de ce trophée étaient « La Tohu, la Cité des arts du cirque » et les « Créations FOAM».
Une distinction qui regonfle le moral
Avouant être « très contente » du fait que la Banque nationale ait été proclamée lauréate des « Prix québécois de la citoyenneté », France Pelletier estime que cette récompense «vient appuyer les démarches que la Banque fait depuis longtemps ».
« C’est un moyen concret pour revenir à l’avant pour démontrer tant aux employés qu’aux membres de la direction : voici les efforts de chacun … ça fait une tape dans l’épaule vous voyez ! » Selon la directrice du bureau Équité en emploi et diversité de la Banque nationale, « c’est toujours important d’avoir une reconnaissance de l’extérieur même si on est persuadés du travail que l’on fait ».
« Ce prix-là, ça vient de dire: voyez le résultat en bout de ligne. On a une reconnaissance des gens de l’externe. Voyez l’impact de votre travail au quotidien ! Parce que… on peut se féliciter à l’interne, mais quand ça vient de l’externe ça vient mobiliser encore plus. » Se voulant modeste, France Pelletier dit n’avoir pas été « certaine » que la Banque nationale allait remporter le trophée, vu que, dit-elle, « les autres finalistes ont eux aussi de beaux projets et de belles stratégies également ».
Diversité: les employeurs absents?
Invitée à dire quels conseils elle donnerait aux autres entreprises québécoises en ce sens, Mme Pelletier répond que les employeurs doivent obligatoirement faire leur part afin que les immigrants puissent s’épanouir également dans la société. « Souvent dans les différentes conférences, dans les différentes table-ronde, il y a tout le temps les organismes d’intégration en emploi, il y a les gens du milieu, il y a rarement les entreprises », a déploré France Pelletier.
« Moi, je suis souvent une étrangère… (rires). Il manque tout le temps la partie…employeurs autour de la table, alors que quand l’immigrant arrive, il a besoin d’un travail assez rapidement, parce que c’est certain que sa famille a besoin de sous . C’est important, chaque entité d’une population d’une province ou d’un pays doit faire sa part, je pense que chaque entreprise doit faire la sienne aussi », a conclu la directrice du bureau Équité en emploi et diversité de la Banque nationale.
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PHOTO MEDIAMOSAIQUE.Com/Cr MICC (France Pelletier pose en compagnie de la ministre de l’Immigration et des communautés culturelles, Yolande James, au salon rouge de l’Assemblée nationale à Québec)