Guerre au Mali: comment y mettre fin?

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MONTRÉAL (MÉDIAMOSAÏQUE) – Nouveau clin d’œil sur la situation qui prévaut au Mali. Notre spécialiste des problématiques du Sahel, le professeur de droit et de criminologie de l’Université de Montréal, Boniface Diarra, insiste sur l’impérieuse nécessité de pacifier la totalité du territoire malien, la condition sine qua non, selon lui, de la réussite de la transition.

Pour y arriver, a-t-il soutenu, dans une alerte à l’endroit des Maliens de partout, il importe d’éviter le morcellement du territoire, de recouvrer la souveraineté du pays , tel qu’énoncé substantiellement d’ailleurs dans l’article 2 de la «Charte de la transition».

Évoquant, dans un papier récent les risques d’une «soudanisation» du Mali qui serait planifiée par l’ancienne puissance colonisatrice, en l’occurrence, la France, M. Diarra croit que, pour l’heure, la priorité No 1 consiste à «mettre fin, d’abord et avant tout, à la guerre d’agression française au Mali».

Ce fin connaisseur de la crise malienne pense que l’occupation du territoire par les troupes étrangères pollue le climat politique actuel à un point tel que cela rend «la préparation des élections constitutionnellement illégales en raison de l’insécurité qui est répandue au Mali».

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