Fabienne Colas innove encore…Une demi-douzaine de festivals à son actif! (CINÉMA)

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La machine à Fabienne Colas n’arrête pas de surprendre. Après avoir lancé le «Festival international du film haïtien de Montréal» en 2004, «Haïti en folie» en 2005, le «Festival du film québécois en Haïti» en 2009, le festival de danse «Dansomania» en 2009, elle enfonce le clou en annonçant la création du «Festival international du film black de Montréal».

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«C’est un festival qui vise à poser un regard neuf, rafraîchissant sur la réalité des Noirs des quatre coins du globe, que ce soit celle des Noirs francophones ou celle des Noirs anglophones», a-t-elle expliqué lors d’une entrevue accordée à l’Agence de presse «Média Mosaïque».             

Selon elle, ce cadre va permettre de donner de la visibilité à des films noirs qui ne répondaient pas aux lignes directrices trop restrictives du FIFHM en vertu desquelles, le contenu proposé, pour être admissible, doit être proche de la réalité haïtienne ou que les acteurs qui y participent doivent être d’ascendance haïtienne.

Marche-t-elle sur les platebandes de ses concurrents?

Elle rejette d’un revers de main les considérations éventuelles de ceux qui y verront de la concurrence. Car, s’est-elle justifiée, «si on se bornait à évaluer  les critères du « Festival des films du monde (FFM) », il n’y aurait aucune place à Montréal pour des festivals comme le « Festival du nouveau cinéma », le « Festival du monde arabe », « Festivalissimo », « Vues d’Afrique », « Fantasia »,  le « Festival international du film haïtien » ou tant d’autres.»

Elle poursuit en soutenant que «chacun a sa vision. Ce festival du film black répond à un besoin, car il y a plein de films qui nous sont proposés et qui n’ont pas trouvé preneurs ailleurs, alors nous, on n’est pas là pour faire ce qui est déjà fait, on répond à ce besoin-là, on est là pour apporter, pour nous exprimer à travers un regard neuf».

Au-delà de la Francophonie…

Fabienne Colas informe que des contacts préalables ont été établis avec les cinéastes et réalisateurs anglophones dans divers endroits de la planète et indique à ce sujet que sa structure dépasse présentement le cadre de la Francophonie.

Précision importante, cinq ans après sa création, le «Festival international du film haïtien de Montréal (FIFHM) ne s’est pas mué en Festival international du film black de Montréal (FIFBM)». Mme Colas rectifie que «le FIFHM s’intègre au Festival international du film black(FIFBM), car le FIFBM désormais présentera trois festivals : le Festival international du film haïtien de Montréal (FIFHM), le Festival du film black francophone et le Festival du film black anglophone ».

 

Photo: extrait du poster du Festival international du film black de Montréal

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