Et c’est parti pour la 17e édition de la «Semaine italienne de Montréal»!

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Le Congrès national des Italo-canadiens a officiellement lancé, à l’hôtel de ville de Montréal, la 17e édition de la «Semaine italienne de Montréal» en présence d’importantes personnalités de la communauté italienne, a constaté sur place l’Agence de presse «Média Mosaïque».

Une démonstration de la réussite italienne

En marge de la cérémonie présidée par la responsable des communautés d’origines diverses au comité exécutif, Mary Deros, le président du Congrès national des Italo-canadiens (branche Québec) a déclaré à nos micros que cet événement s’inscrit dans «l’esprit traditionnel, le souci de vouloir présenter à la société québécoise nos talents italo-québécois».

En effet, pour Anthonio Sciascia, la tenue d’une telle activité constitue «l’occasion idéale pour la communauté d’exposer ses contributions à la société et, en même temps, on veut faire connaître la culture italienne et tout ce que nous avons apporté à ce pays le Québec».

La responsable des communautés d’origines diverses au comité exécutif n’a pas tari d’éloges envers les initiateurs. Mme Deros a également soutenu que «la Semaine italienne de Montréal contribue depuis 17 ans au rapprochement entre les diverses communautés montréalaises en partageant avec l’ensemble des citoyens la culture italienne».

 

L’initiative de se définir par soi-même…

Conçue dans le but exprès de se faire connaître par eux-mêmes au lieu de se laisser définir par autrui,  la «Semaine italienne de Montréal» peut s’enorgueillir d’avoir atteint des objectifs, pour le moins enviables. «Car, si on regarde les 500 000 visiteurs qui passent à travers l’événement, je peux dire que plus de 50% d’entre eux sont des non-Italiens», se vante le président Sciascia.

«C’est des Québécois de souche, des gens d’autres communautés culturelles, des étrangers, des touristes qui viennent d’un peu partout et aussi directement de l’Italie. La Semaine italienne est devenue une affiche nord-américaine et presqu’internationale», a-t-il capitalisé.

Se réjouissant, de son côté, de la météo qui semblait avoir béni la journée du lancement, la députée libérale de Jeanne-Mance-Viger, Philomena Rotiroti, a été sur la même longueur d’ondes. «La température prouve que même la nature s’excite déjà et attend avec impatience la 17e édition de cette activité qui nous fait connaître», a-t-elle commenté en entrevue à l’Agence de presse «Média Mosaïque».

 

L’Italie dans toute sa plendeur…

«La plupart des activités sont gratuites et accessibles à tout le monde. C’est l’occasion de découvrir les traditions, la gastronomie et la mode italiennes. C’est vraiment une belle semaine!»,  a, plus loin, ajouté Rotiroti, qui est également l’adjointe parlementaire de la ministre québécoise du Tourisme.

Évoquant les contenus sur lesquels on met l’accent lors de ladite semaine, Anthonio Sciascia a énuméré entre autres, «les réalisations de nos artistes, nos écrivains, nos peintres et toutes les ressources italiennes qui se sont installées ici au Québec et au Canada».

La ville de Montréal, qui y a contribué cette année à hauteur de  25 000 dollars, a offert sa terrasse pour le lancement. «Le site qu’on a choisi est merveilleux, il n’y a pas mieux que la terrasse de l’hôtel de ville pour accueillir tous ces gens (artistes, commanditaires, médias, bénévoles et organisateurs) qui ont pour la plupart un intérêt particulier pour la Semaine italienne», a conclu Anthonio Sciascia.

 

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PHOTO MEDIAMOSAIQUE.Com (En haut, le pésident du Congrès national des Italo-canadiens, Anthonio Sciascia, entouré, entre autres, de la conseillère de ville Mary Deros, à droite et de la députée Philomena Rotiroti, à gauche, posent pour «Média Mosaïque»)