Du PLQ à la CAQ et même au PQ, la diversité déboussolée?

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Par Donald Jean

J’ai toujours refusé, dans ma pratique journalistique, d’influencer le choix des électeurs même s’ils sont, de façon surprenante, nombreux à me demander en public et surtout en privé le fond de ma pensée dans le cadre de cette campagne électorale. J’en suis flatté. Le printemps dernier a été tellement chaud au Québec, je comprends l’intérêt et la passion générés par le conflit étudiant et l’espoir, par le biais du scrutin du 4 septembre, de mettre fin à cette polarisation outrancière rarement observée entre les différentes strates de la société québécoise.

Dois-je avouer que j’adore les campagnes électorales, ma formation professionnelle bi-disciplinaire en communication et politique se trouve interpellée. C’est le moment où les notions apprises à l’université me reviennent avec intensité. De la conception des slogans aux campagnes publicitaires, sans oublier les programmes des différents partis politiques, le profil des candidats mis de l’avant, bref, tout m’assaille en tant que professionnel. Mais plus sérieusement, je me délecte de l’ambiance qui s’impose (via les clips, les annonces, les attaques, les scandales), non pas parce que je sois dans mon assiette, mais parce qu’il s’agit de la seule occasion où les simples citoyens que nous sommes détiennent véritablement les leviers de commande du pouvoir. Des élus qui se croyaient tout-puissants ne peuvent que ravaler leur arrogance pour courtiser le bon vieux peuple.

Bilan de fin campagne signé Donald Jean:

 

 

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