Djemila et Lynda: qui fait mieux rayonner l’Algérie au Québec?

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MONTRÉAL – Elles sont belles, charismatiques, ces deux Maghrébines d’origine algérienne! Djemila Benhabib et Lynda Thalie forcent l’admiration du Québec, mais pas nécessairement pour les mêmes raisons. Kamal El Batal y va via sa propre grille pour décrypter la performance de ces deux femmes qui ont épousé chacune un Québécois d’origine.

De l’avis de l’ancien candidat péquiste dans Jeanne-Mance-Viger, si la chanteuse Lynda Thalie fait honneur à son pays natal, l’Algérie, l’essayiste Djemila Benhabib est tout sauf une bonne ambassadrice de sa terre ou de sa culture d’origine.

El Batal n’use pas de détours pour les étiqueter. Le titre de son texte qu’il a publié ce mardi et dont une copie a été reçue à la rédaction de l’Agence de presse Médiamosaïque, le dit d’ailleurs sans ambages:  » Djemila versus Lynda: l’esclave et le maître « .

 

Laudatif envers Lynda

 » Bravo Madame Lynda Thalie, lors de votre passage à l’émission « Les Lionnes » (de Radio-Canada), vous avez bien défendu la Belle Algérie, les femmes d’Algérie, la société algérienne, etc., a louangé l’agronome de formation d’origine marocaine.

Kamal El Batal, de poursuivre, à l’endroit de la conjointe de Patrick Cameron, Lynda Thalie – qui a débarqué ici à l’âge de 16 ans et qui devient une figure connue du showbiz québécois – :   » vous m’honorez, vous avez tout mon respect et vous faites partie des Maîtres de la société québécoise « .

 

Dégoût pour Djemila

Par ailleurs, pour juger des prouesses de l’auteure de l’ouvrage  » Ma vie à contre-Coran » au Québec, Djemila Benhabib, El Batal a comparé l’attitude de cette dernière à celle de certains chefs d’États arabo-musulmans qui ne font pas tous honneur à leurs peuples.

Parmi ces chefs d’États, a-t-il opposé, il y en a qui  » sont fiers et déterminés à défendre les intérêts de leurs pays sans trop de concessions et de faiblesses, alors que d’autres se prosternent, voire se prostituent, pour demeurer au pouvoir, s’enrichir illégalement et faire plaisir à leurs Maîtres « .

 » Il en est de même pour certains citoyens arabo-musulmans vivant au Québec qui renoncent à leur identité, à leur foi, à leur culture et encore, ils cherchent plutôt à semer la peur et la zizanie entre les Québécois de confession musulmane et le reste de la société pour se faire accepter « , a-t-il poursuivi dans une allusion à peine voilée à Djemila, l’épouse du journaliste de La Presse, Gilles Toupin.

À son avis, les sorties fracassantes de Mme Benhabib, connue pour son franc-parler au Québec, n’ont d’autre dessein que pour, a-t-il laisser entendre, faire la vedette  » dans certaines stations de radio et de télévision téléguidées par des agendas éditoriaux obscurs, non-neutres et, généralement à la solde de lobbies que vous connaissiez toutes et tous! « , fin de citation.

 

Qu’entend-il par « maîtres »?

D’après lui, « les premiers immigrants français au Québec ont toujours défendu du bec et des ongles leurs valeurs (religieuses, culturelles, identitaires, linguistiques); les Italiens, les Grecs, les Irlandais, les Noirs, etc. en font la même chose pour faire enraciner leur identité culturelle, linguistique et spirituelle, dans les mœurs de la société québécoise. C’est pour ces raisons qu’ils sont les Maîtres de la société alors que celles et ceux qui renient (leurs origines), demeureront à tous jamais des esclaves de leurs Maîtres », a conclu Kamal El Batal.

 

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PHOTOTHÈQUE MÉDIAMOSAÏQUE/ (Les deux Maghrébines d’origine algérienne. À gauche, l’essayiste Djemila Benabib, tandis qu’à droite, la chanteuse Lynda Thalie)