DIGIGIRLZ: une initiative à succès dans St-Laurent

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*La chronique du CEJFI – Soucieux de mieux se faire connaître et de permettre au grand public de lier connaissance avec les multiples initiatives de l’organisation, le CEJFI nous plonge dans son univers dans le cadre d’une chronique mensuelle.

Le numérique comme bouée de sauvetage? À Saint-Laurent où est situé notre organisme, plus de la moitié des femmes sont issues de l’immigration. Nul n’ignore que la question de l’inégalité professionnelle et la place de la femme dans le monde du travail spécialement non traditionnellement féminine est plus que jamais sujet de l’actualité.  

Pour faire face à cette situation, contribuer à diminuer la pénurie de la main d’œuvre au Québec, qui, d’après les prévisions des experts, sera encore plus aggravée à moyen et à long terme, et dans le cadre de sa mission d’accélérer l’intégration socioéconomique, le CEJFI a développé une expertise dans l’encadrement qui, partant des besoins exprimés par ces femmes, favorise l’autonomie dans toutes les sphères de leur vie.

C’est dans cet optique que le CEJFI, a été parmi les premiers visionnaires à miser sur la promotion de la révolution du numérique, comme opportunité à saisir pour les jeunes femmes immigrantes, étant donné que le Québec affiche une pénurie de main d’œuvre dans le secteur du numérique et secteur des nouvelles technologies, secteurs pourtant bien rémunérés.

Suite à notre constant que les femmes immigrantes, sont très peu nombreuses dans le monde du Numérique et du Stegma, et que l’excès à l’emploi est la clé principale de lutte contre la pauvreté et l’exclusion des femmes immigrantes, le CEJFI a ainsi initié un projet de formation à l’initiation et la conscientisation au numérique, à l’entreprenariat et à l’éveil d’intérêt à participer au Stegma.

L’objectif général de ce projet est de contribuer à diminuer l’exclusion des jeunes femmes immigrantes de Montréal âgées de 18 à 30 ans en

Et de façon spécifique :

1) Contribuer à la mise en contact des participantes avec des modèles féminins d’entrepreneuriat scientifique ainsi que les organismes et les entreprises de promotion de sciences, de la technologie et de l’innovation reconnus, via une journée intitulée Digigirlz;

2) outiller les participantes en termes de connaissances de base en numérique pour contribuer à l’augmentation des inscriptions en Stegma tout en les incitant à développer leurs capacités entrepreneuriales dans les domaines scientifiques et technologiques via des formations.

Les activités du projet Digigirlz sont subdivisées en 2 catégories :

1. Activités financées par le ministère de l’économie se concentrent plus particulièrement aux formations informatiques, entrepreneuriat et à la clientèle issue de l’arrondissement de Saint-Laurent, le CEJFI les a réalisés en partenariat avec le Centre des Services Scolaires Marguerite Bourgeoys (CSSMB).

2. Activités financées par la ville de Montréal mettent l’accent plus particulièrement à la promotion du numérique à travers toute l’étendue de Montréal métropolitaine, activités réalisées avec l’aide des ressources du milieu.

Au jour où nous sommes, le CEJFI se réjouit des résultats atteint. Lui, qui au départ avait prévu de rejoindre 588 personnes sur un an, il a pu rejoindre 918 personnes. Les activités de sensibilisation et de promotion de Nova science ont atteint 375 personnes tandis que celles de Ville-MTESS ont atteint 405 personnes. 3 journées Digigirlz (promotion du numérique) ont été réalisées avec la participation des Rôle-modèles très renommés.

Toute l’actualité du CEJFI:

*La chronique du CEJFI – Soucieux de mieux se faire connaître et de permettre au grand public de lier connaissance avec les multiples initiatives de l’organisation, le CEJFI nous plonge dans son univers dans le cadre d’une chronique mensuelle.