Même si de telles expressions sont couramment utilisées par les locuteurs natifs du français québécois, un touriste doit toutefois éviter d’en faire autant. À en croire le tout récent guide «Le québécois pour mieux voyager», bien des Québécois jugent vulgaires et répréhensibles, le fait de pousser des «ostie» et des «tabarnak» à tout bout de champ.
Une occasion de saisir la personnalité de cette langue
Publié chez Ulysse, ledit bouquin qui est un «petit guide de conversation» offre la possibilité «d’apprivoiser et d’apprécier le français tel qu’on le parle au Québec, avec ses archaïsmes, ses régionalismes, ses tournures savoureuses, son accent et sa délicieuse spontanéité.»
En plus de faire connaître l’histoire de la langue québécoise et de décortiquer ses mécanismes, le guide comporte des milliers d’expressions et de mots usuels pour voyager au Québec, ainsi que la traduction de centaines de phrases à utiliser dans toutes sortes de circonstances, avec des indications phonétiques pour une prononciation appropriée, avions-nous appris.
Des subtilités révélées
«Le québécois pour mieux voyager» se veut un précieux outil pour touristes et étrangers. Des mots comme « pitonner », « ploguer », « tinquer » ou « jâser » et les expressions comme « toute le kit », « ça fitte-tu », « Bein w`yons don! » ou encore « Ça’ pâs d’allure » n’auront plus de secrets pour les visiteurs de passage!
Par ailleurs, l’ouvrage «s’emploie aussi à rétablir certaines fausses conceptions reliées à la langue québécoise comme celle, tenace, que tous les Québécois parlent en sacrant couramment, ce qui est totalement faux, a laissé entendre la relationniste Geneviève Décarie, dans un communiqué reçu par courriel à l’Agence de presse «Média Mosaïque».
PHOTO MEDIAMOSAIQUE.Com/Cr Ulysse (Une vue de la pochette de l’ouvrage «Le québécois pour mieux voyager»).