Crise ferroviaire: McGill sommée de retirer ses placements

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MONTRÉAL (MÉDIAMOSAÏQUE) – Difficile d’accéder dans la matinée du mardi 18 février au bâtiment de l’administration de McGill. En effet, pour manifester leur opposition aux placements effectués par l’université dans des projets oléoducs pilotés par Transcanada et Énergie Est, plusieurs étudiants avaient, à la surprise de plus d’un, pris la décision de bloquer l’accès dudit établissement.

En entrevue à l’Agence de presse Médiamosaïque, une porte-parole de ce mouvement, qui a rallié des étudiants majoritairement non-autochtones, solidaires de la cause des Premières nations, Laura Doyle-Péan, a dénoncé les compagnies pétrolières qui ont provoqué, a-t-elle précisé, des raids policiers et l’accaparement des territoires Wet’suwet’en et Athabasca au Canada.

« C’est illégitime d’utiliser et de souiller l’argent des étudiants, c’est notre argent. On ne croit pas que notre université devrait investir dans des projets qui sont la source de violences auprès des Premières nations », a critiqué Mme Doyle-Péan.

Jugeant encore trop tôt pour apprécier l’impact de cette action pacifique menée sur le campus, la porte-parole des protestataires a tenu cependant à souligner le symbolisme de l’initiative. À part l’écho que cela a eu dans les médias, a-t-elle évoqué, Laura Doyle-Péan a aussi vu d’un bon œil le fait qu’un des membres du Conseil des gouverneurs de l’Université, la plus haute instance décisionnelle à McGill, ait accepté de rencontrer un membre du groupe et de recevoir leur liste de doléances.

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