Coup de tonnerre politique: DSK salit l’image de la France

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La Rédaction

MONTRÉAL – L’un des hommes les plus puissants du monde, Dominique Strauss-Khan, vient de se ridiculiser à environ un an de la présidentielle française en prévision de laquelle il était donné pourtant favori. DSK était même perçu comme le seul à même de pouvoir déloger le chef de l’État sortant, Nicolas Sarkozy.

Quelle gaffe de la part de cet homme dont le poids intellectuel ou le charisme n’a pas d’égal, à l’heure qu’il est, dans les rangs de la gauche politique française? Même si la présomption d’innocence doit encore prévaloir, on devine difficilement les chances de DSK de devenir le prochain locataire de l’Élysée.

Menotté, après plus de trente heures de garde à vue, le patron du Fonds monétaire international (FMI) est apparu les mains derrière le dos. Le visage fatigué, les flashs crépitent, les caméras filment, l’humiliation  est mondiale. Un drame, un cauchemar pour le peuple français.

Rappelons que ce potentiel candidat est accusé d’avoir violé ou séquestré une femme de ménage à l’hôtel Sofitel quelques heures avant de prendre l’avion pour l’Europe où il devait participer à une importante réunion du FMI.

Si le camp de la droite peut se frotter les mains pour l’instant, comme l’a fait l’extrême-droite d’ailleurs, qui n’a pas hésité à dénoncer le manque de pudeur connu de DSK envers les femmes, bon nombre de Français restent persuadés qu’il s’agit purement et simplement d’un « attentat politique » fomenté contre l’homme.

 

 

PHOTO MEDIAMOSAÏQUE Cr AP ( Le patron du Fonds monétaire international, le Français Dominique Strauss-Khan, menotté et accompagné par les policiers de l’État de New-York)