MONTRÉAL (MÉDIAMOSAÏQUE) – Elle brûlait l’envie de changer son Chili natal, mais, menacée par la dictature en 1983, Brunilda a dû fuir en direction de la France où elle a vécu pendant 10 ans avant d’atterrir au Canada. Et c’est au Québec, plus particulièrement à Montréal-Nord, qu’elle a eu le privilège d’influer réellement sur le cours des choses. L’impact de son ouvrage sur l’ensemble de la société et le sentiment de fierté qu’elle inspire dans la communauté latino-américaine de laquelle elle est issue lui valent son entrée au TOP 20 de la Diversité des Plus Grandes Personnalités de l’Année 2013.
En effet, dans cet arrondissement où elle élit domicile depuis 1995, ils sont nombreux à être laudatifs envers Brunilda. L’entreprise sociale, « Les Fourchettes de l’espoir », qu’elle y a fondée, lui vaut respect et reconnaissance, en témoigne, entre autres, le prix qu’elle a raflé le 14 novembre dernier au premier gala Élite de la Chambre de commerce et d’industrie de Montréal-Nord dans la catégorie «entreprise d’économie sociale».
« Les Fourchettes de l’espoir » : elle y met du cœur, de la passion. «C’est le projet qui définit le mieux cette volonté qui m’habite. L’idée première était de créer une cafétéria communautaire afin d’aider les plus démunis. Aujourd’hui, c’est un incubateur de rêves et d’opportunités pour les citoyens qui veulent se donner une seconde chance. De plus, à travers mon rôle au sein de cet organisme, j’ai le privilège de m’associer avec divers partenaires et ainsi pouvoir travailler pour une société plus juste où tous les citoyens pourront avoir leur place», a estimé Mme Reyes.
Cette Québécoise d’origine chilienne est inspirée notamment par Sœur Angèle qui est, selon elle, « l’exemple parfait de la bonté humaine». L‘ex premier-ministre du Canada, Jean Chrétien et son retraité homologue de la Province du Québec, Jean Charest, sont des hommes politiques pour qui elle voue également une admiration sans bornes. Elle croit d’ailleurs qu’«on ne peut dénier la contribution (de Chrétien et de Charest) à la société canadienne et québécoise».
Enfin, Brunilda fait partie de ceux qui pensent que « la diversité dans laquelle nous vivons est une richesse». Cette diversité «définit aussi la femme que je suis devenue et j’en suis fière», a-t-elle témoigné. Fervente adepte du leader qui a su vaincre le régime féroce de l’apartheid, Mme Reyes dit enfin espérer que «la personnalité de Mandela continuera par inspirer les gens. Mandela, a-t-elle conclu, a su pardonner ses détracteurs et transmettre au monde entier un message de paix et de réconciliation.»
Félicitations Brunilda, vous êtes dans la bonne direction!
Qui sont les 20 lauréats de l’Année et comment ont-ils été choisis?
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