Les organisateurs du Festival Montréal en lumière se frottent les mains. La dixième version de l’événement, qui s’est tenue du 18 au 28 février à Montréal, a attiré des foules record, s’est félicité le président du Festival, Alain Simard, qui avait visiblement la mine réjouie en dressant le bilan des festivités.
«À la dixième édition, on avait atteint notre vitesse de croisière. Je l’avais vécu aussi avec le Festival de jazz et les FrancoFolies. Ça prend 10 ans avant qu’un festival soit reconnu et ancré dans les mœurs des Montréalais, que cela fasse partie des veines de Montréal», a estimé M.Simard.
Des foules record
La température printanière, qui a eu droit de cité en pleine période hivernale, a sans doute contribué à l’achalandage de cette édition du FML. Ce que les organisateurs n’ont pas nié. En effet, le public a massivement répondu, que ce soit pour «La Nuit blanche», «Le Musée d’art contemporain, «le Bal masqué» de Bande à part présenté au Métropolis et le «Karnival V.2» avec Poirier, au Club Soda.
«Jamais l’hôtel de ville de Montréal n’a accueilli autant de citoyens vêtus de bottes et de chapeaux de cow-boys pour une nuit blanche!», a, de son côté, réagi Claude Dauphin, le président du conseil de la Ville de Montréal, dans un communiqué reçu par courriel à la rédaction de l’Agence de presse «Média Mosaïque».
M.Dauphin dit «remercie(r) les 3200 festivaliers fervents de musique country qui se sont rassemblés à l’hôtel de ville (de Montréal) à l’occasion de la Nuit blanche du Festival Montréal en lumière présentée par Hydro-Québec».
Surplus encaissés
La billetterie a suivi. Satisfaction pour les organisateurs qui misaient énormément sur des surplus pour pouvoir casser le rythme des déficits qui se sont accumulés au cours des dix dernières années (environ 600 000 dollars). Les chiffres rendus publics laissent croire que le déficit pourrait avoisiner cette année seulement 100 000 dollars.
«Le Festival prévoit cette année atteindre un bilan budgétaire positif tel qu’espéré par le Conseil d’administration de Montréal en lumière (composé de membres issus des milieux touristique, économique et culturel montréalais et présidé par Michel Archambault), qui avait fixé l’objectif de résorber en partie le déficit accumulé des premières années du Festival», peut-on lire dans le communiqué reçu à l’Agence de presse «Média Mosaïque».
«Caliente!», de retour en 2011
Forts du succès de «Caliente!», les organisateurs eux-mêmes en témoignent : «la torride nouvelle série Caliente! qui a si bien rempli son mandat de réchauffer notre hiver qu’on a pratiquement passé tout le Festival sur l’asphalte ! De l’Orquesta Buena Vista Social Club à la Nuit brésilienne avec Paulo Ramos, Bïa, Monica Freire, Nico Béki et Peninha, en passant par Agnès Jaoui, Calexico, Jorge Martinez et les Portugaises Maria de Medeiros et Ana Moura (cette dernière en spectacle de clôture)…»
«…La série nous a ainsi assuré un soleil presque quotidien, si bienvenu en février. On comprendra alors pourquoi nous avons tous voté à l’unanimité le retour de la série l’année prochaine !», ont décidé les responsables du Festival Montréal en Lumière.
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PHOTO MEDIAMOSAIQUE.Com/Cr V.D. Lamich (Une vue de la foule lors de la Nuit blanche qui a enregistré environ 325 000 visites cette année)