L’émotion était palpable et la longue attente a duré plusieurs heures pour ces Montréalais qui n’ont, pour la majorité d’entre eux, aucun lien de parenté avec les rescapés, mais qui, pour l’occasion, se sont soudés aux miniers et à l’ensemble des Chiliens de l’intérieur: sentiment de fierté nationale oblige, avait constaté l’Agence de presse «Média Mosaïque».
Dès la remontée du premier minier secouru, en la personne de Florencio Avalos (31 ans), l’anxiété tendait à diminuer au fur et à mesure que les autres rescapés remontaient à la surface via la narcelle exigue de 53 centimètres de diamètre. L’inquiétude qui semblait les paralyser au début faisait plutôt place aux cris de joie et aux applaudissements au cours desquels on entendait le fameux «Chi chi chi le le le (Chile)».
Ce miracle, qui se réalise jusqu’ici sans pépin, a ranimé la flamme patriotique des Chiliens d’origine de la métropole, a témoigné le président de l’Association des Chiliens du Québec, Nelson Ojeda. Pour démontrer la gravité de cet accident, une de ses compatriotes a déclaré que le sous-terrain du métro de Montréal ne dépasse pas sept (7) mètres tandis que celui sous lequel se trouvaient les miniers est long de plus de 700 mêtres.
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PHOTO MEDIAMOSAIQUE.Com/Cr AP (Un des rescapés heureux de se retrouver parmi les siens après voir été contraint de rester sous terre pendant 69 jours au Chili)